Fèbre dans le magazine « c’est en ville » – Septembre 2017 

Eric Fèbre, la pâtisserie est le berceau de sa vie.

Fèbre, une saga familiale créée par les grands-parents, avant d’être développée par les enfants et entretenue par les petits-fils. La transmission d’une passion aux sa veurs sucrées et salées. 

1963 n’est pas seulement la date de naissance d’Eric Fèbre. Elle marque le début de l’aventure pour Maurice et Alice Fèbre, ses parents qui reprennent une boulangerie à Saint-Bel. Leur fils est naturellement bercé dans la spirale de l’entreprise familiale. Enfant, il aide à la réalisation de petits gâteaux, c’est à la suite d’une terminale en comptabilité gestion qu’il s’oriente vers un CAP de pâtissier.  » J’ai vite compris l’importance d’avoir des appuis solides pour pérenniser dans ce métier. » 

Eric habitera jusqu’en 2012 dans le quartier de la Duchère. C’est en 1992, que lui et sa femme reprennent les rênes de l’entreprise familiale. Ils vont à leur tour développer par l’achat successif de deux boutiques supplémentaires qui compléteront celle acquise, en 1973, à Vaise. « Le métier de pâtissier demande de la rigueur et des sacrifices. Surtout à l’adolescence, notre rythme de vie est très différent de celui de nos camarades, mais il offre aussi une créativité sans limites qui permet de développer la confiserie ou les glaces. » 

L’artisan aime travailler avec des produits frais et avec des produits issus d’une agriculture raisonnée. Les temps changent, Eric s’installe ç Sainte-Foy-lès-Lyon en 2012 avec sa famille, dont son fils Romain. « Je lui ai transmis le virus et c’est naturellement qu’il a épousé la même carrière que sont grand-père et moi-même. » 

Aujourd’hui, Eric exerce toujours ses talents de pâtissier même si la gestion de ses points de vente l’occupe fortement. Hors de ses boutiques, Eric est un grand-père gâteau. 

Isabelle Bertram.

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